• 147 - Le passage du plombier : une affaire de muses

    147 - Le passage du plombier : une affaire de muses

    J'aime la poésie et ses charmants mystères. La poésie, la vraie : tout ce qui n'est pas livresque, sophistiqué, littéraire. La poésie, l'authentique : tout ce qui est grossier, banal, prosaïque. <o:p></o:p>

    La poésie digne de ce nom n'est pas logée dans les étoiles ni dans le coeur des amants, mais tout simplement dans la fange du caniveau ou dans l'estafette du plombier, entre clé de 12 et tuyauteries. Les imbéciles l'imaginent siégeant dans les nues.<o:p></o:p>

    Chanter l'amour, béer à la Lune, quoi de plus ennuyeux ? Que de coeurs vulgaires sensibles à ces niaiseries ! Mais rêver au bord d'une rigole fangeuse, méditer à propos du passage du plombier... Quelle affaire ! Les âmes esthètes sont seules capables d'accéder à cette émotion.<o:p></o:p>

    La poésie est un oiseau rare qui ne se laisse pas mettre en cage.<o:p></o:p>

    Je fais partie de cette belle espèce capable de verser une larme au passage du plombier ou devant les écoulements nauséeux du trottoir.<o:p></o:p>

     


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